Tunisair n’envisage pas, du moins sur le moyen terme, de se désengager de la compagnie Mauritania Airways, dont elle détient 51% du capital. C’est ce qu’a affirméNabil Chettaoui, PDG du transporteur national, dans un entretien accordé à notre confrère Webmanager Center.
« L’investissement dans la compagnieMauritania Airways a été décidé en 2006 et concrétisé en novembre 2007, c’est trop récent. Il est prématuré de pouvoir évaluer définitivement la rentabilité de l’investissement à moyen et long termes. Nous ne pouvons condamner la compagnie aérienne mauritanienne à cause de deux exercices déficitaires.
Dans les comptes rendus des médias qui ont suivi l’assemblée générale, mes propos ont été mal interprétés, car je n’ai jamais dit que nous allions retirer nos investissements de la compagnie aérienne mauritanienne », a précisé M. Chettaoui.
« L’investissement dans la compagnieMauritania Airways a été décidé en 2006 et concrétisé en novembre 2007, c’est trop récent. Il est prématuré de pouvoir évaluer définitivement la rentabilité de l’investissement à moyen et long termes. Nous ne pouvons condamner la compagnie aérienne mauritanienne à cause de deux exercices déficitaires.
Dans les comptes rendus des médias qui ont suivi l’assemblée générale, mes propos ont été mal interprétés, car je n’ai jamais dit que nous allions retirer nos investissements de la compagnie aérienne mauritanienne », a précisé M. Chettaoui.
Et d’ajouter : « Toutefois, à Tunisair, il n’y pas de décisions immuables. Si les choses perduraient, nous pourrions aviser en temps et en place. Nous ne prendrons pas de décisions hâtives, d’autant plus que les résultats sont perceptibles et s’améliorent d’une année à une autre ».
Mauritanie Airways, créée il y a 3 ans avec des capitaux mauritaniens et tunisiens, traverse actuellement des difficultés suite à l’accident d’un de ses appareils, survenu il y a quelques mois sur le tarmac de l’aéroport de Conakry, en Guinée. Ses pilotes se sont mis en grève le 11 novembre pour réclamer le paiement des salaires du mois d’octobre et le règlement des indemnités dues au titre des vols effectués pendant la nuit. La petite compagnie privée accuse ,de fait , un déficit de plus d’un million d’euros cette année.
Opérant avec un ATR 42-300 et deux Boeing 737-700, Mauritania Airways propose actuellement des dessertes domestiques et africaines (Sénégal, Mali, Maroc, Côte d’Ivoire, Guinée), mais aussi en France (Paris) et en Espagne (Las Palmas et les îles Canaries).
Mauritanie Airways, créée il y a 3 ans avec des capitaux mauritaniens et tunisiens, traverse actuellement des difficultés suite à l’accident d’un de ses appareils, survenu il y a quelques mois sur le tarmac de l’aéroport de Conakry, en Guinée. Ses pilotes se sont mis en grève le 11 novembre pour réclamer le paiement des salaires du mois d’octobre et le règlement des indemnités dues au titre des vols effectués pendant la nuit. La petite compagnie privée accuse ,de fait , un déficit de plus d’un million d’euros cette année.
Opérant avec un ATR 42-300 et deux Boeing 737-700, Mauritania Airways propose actuellement des dessertes domestiques et africaines (Sénégal, Mali, Maroc, Côte d’Ivoire, Guinée), mais aussi en France (Paris) et en Espagne (Las Palmas et les îles Canaries).